vendredi 25 mai 2018

Jour 7 et 8 : Un week-end entre Belfort et Alsace

Nous déplions notre bivouac pour rejoindre Besançon au petit matin. C'est avec l'ombre de la citadelle que nous arrivons dans la ville pour prendre un train pour Belfort.
Les kilomètres s'enchainent plus facilement tout en se reposant et en profitant du paysage.
Arrivés sur Belfort, premier avant-goût de la ville avant de repartir sur Dannemarie poser les affaires et les vélos. Petite douche et bon repas chez les Garnier pour nous ressourcer et nous voici reparti sur Belfort pour le FIMU (Festival International de Musique Universitaire). De nombreuses scènes ouvertes avec des groupes de tout horizons sont là pour l'occasion. On a pu ainsi découvrir Ibrahim Keita et les nankama (Burkina Faso), Marcus Gad & Tribe (Nouvelle-Calédonie), Opsa Dehëli (France) et Tetra Hydro K (France)
C'est aussi grâce à la bonne équipe de l'Est que la soirée c'est plutôt bien passée

Le lendemain, on peut apprécier l'architecture alsaciennes avec ses maisons colorées à colombages.

Pour l'après-midi, nous avons droit à une visite touristique de la région du Sundgau. Petite montée au château de Ferrette pour admirer le panorama, la Forêt Noire et les Vosges, et ainsi voir ce qu'il nous attend pour les prochains jours.


La suite de la ballade se fait par un passage par la grotte des nains, repère fantastique et mystique de la forêt alsacienne.


La ballade se termine en allant voir les cigognes, symbole de l'Alsace.


Fin de journée par un repas typique alsacien, tarte flambée maison qui ont ravies nos papilles et nos estomacs. C'est sur cette fin magistrale que l'on s'apprête à reprendre la route le lendemain...

Jour 6 : Les quasi 100 bornes

On retrouve Joseph au petit matin pour un petit-déjeuner plus que copieux à base de viennoiserie, salade de feuille de pissenlit (A.K.A dent de loup), café et thé aux orties.
Nous quittons Seurre et l'itinéraire vélo pour avancer et nous éviter quelques bons détours. C'est un peu avant la ville de Dole que l'on rattrappe le canal longeant le Doubs. Le passage dans cette ville fut plutôt court, mais sont patrimoine médiéval nous à couper le souffle.
En continuant, on peut apercevoir les clochers d'églises typiquement franc-comtois nous laissant pantois à chaque passage.
On poursuit cette magnifique vallée du Doubs, dont les reliefs vont crescendo à mesure que l'on s'approche de Besançon.
Quelques constructions bien singulières s'offrent à nous, comme par exemple le tunnel de Thoraise permettant aux péniches de traverser les rocs du Jura.
Motivé par des annonces de Météo-France clémentes ainsi que par une arrivé le soir même dans le centre de Besançon, on se retrouve malgré tout piégé à moins de 5km de la citadelle suite à un orage autant fulgurant que contraignant. La terrasse couverte d'un café désaffecté d'Avanne-Avenon retrouve sa vie grâce aux nombreux cyclistes qui viennent s'abriter et permet ainsi de bonnes rencontres.
Cette belle terrasse couverte va nous permettre d'installer un bivouac sommaire mais bien nécessaire pour un peu de repos.
Pour le reste, on verra ça le lendemain...

mardi 22 mai 2018

Jour 5 : Excursion hors-itinéraire

Le trajet se fait rapidement le long du canal jusqu'à l'arrivé à St Leger, ville où nous décidons de nous aventurer en dehors des sentiers battus et balisés de l'Euro Vélo 6. Grossière erreur : nous qui pensions avoir accompli un parcours de niveau expert, nous voilà face à une côte de plus de 3km.
(La photo n'est pas contractuelle comparé à la sueur que nous y avons laissé.)
De plus nous voilà confronté à un nouveau problème de charrette, bien heureusement rapidement réglé dans un garage de Mercurey et jusqu'ici (en Alsace d'où l'on rédige ce présent article) le matos a tenu le coup. L'arrivé à Chalon-sur-Saône se fait sans encombre, et c'est suite à un KFC au frais de la reine que l'on repart avec pour objectif de récupérer l'itinéraire vélo abandonné précédement. La N73, c'est pas la meilleur piste cyclable de France. Mais ça passe par Damerey, lieu de construction de l'insolite château de Bresse-et-Castille :
On assiste même à l'incendie spectaculaire d'un silo à Verdun-sur-le-Doub pour enfin rejoindre l'itinéraire officiel : On a pris un vieux raccourcie, ça nous apprendra à ne pas faire confiance aux autorités compétentes..
Et c'est finalement dans le département de la Côte-d'Or que l'on débarque, dans le sympathique village de Seurre où nous nous installons à proximité de Joseph, cyclobagpacker hongrois avec qui nous avons partagé beaucoup de vocabulaire et un très bon moment. On se donne rendez vous le lendemain pour un grand petit-déjeuner des familles...

Jour 4 : De nouveau sur les routes

C'est sur une seule pédale que commence la matinée. Après 2km et un aller-retour en vain dans l'Allier nous voilà contraint de chopper un train à la gare de Gilly sur Loire en direction de Digoin, afin de changer le pédalier de Michel. Un train riche en rencontre, qui nous a permis de continuer le périple.
Un tour de clé à pédale, un café et nous voilà reparti sur les pistes le long du canal du Centre.
Après avoir dépassé Paray-le-Monial, nous quittons le canal pour une ballade à travers la campagne Bourguignone. C'est à Voslesvre, dans un corps de ferme restauré en atelier d'art que nous recherchons les batteries pour entamer notre premier parcours de niveau "expert".
Cela ne nous aura pas pour autant empêcher d'apprécier les paysages magnifiques du pays charolais.
C'est à Montchanin, entre l'étang éponyme et le canal du Centre que nous établissons notre campement.
Le climat et à notre avantage, on espère que cela se poursuivra...

Jour 3 : Un jour sans gloire

On quitte la terre plate pour la première épreuve de côte à l'entrée de Cronat. Etape périlleuse et très courte suite à un léger accident de charrette. Aucun blessé parmi les hommes, mais le dérailleur d'une de nos monture à rendu l'âme.
Grâce à l'assistance d'un bon samaritain, nous voilà rapidement acheminé vers un garage à vélo, le Bourbon Sport de Guillaume qui malgré son avant-bras platré, n'a pas ménagé ses efforts pour nous porter secours. Assisté par son père, ce n'est pas seulement le dérailleur, mais également le pédalier défectueux, ainsi que les pédales ravagées par l'accident que nus devons remplacer.
Un grand merci à Michel et son pédalier qui n'a tenu que 10 km. Résultats : 30 bornes en une journée, un bivouac nécessaire en pleine cambrousse, et malgré tout un peu de chance dans nos mésaventures : les premiers rayons de soleil font leurs apparition, à travers un ciel orageux qui par miracle n'a versé aucun agadiou.
En attente d'un retour à la normale...

Jour 2 : Départ un jour de bruime

Bien reposés de notre expérience avec les "ouailles" et malgré un climat capricieux contredisant toutes les prédictions de notre chère Météo-France, nous voilà enfin partis de Beaurenard pour rejoindre les bords de la Loire.
Les paquetages sont préparés avec soin, à l'instar de Didier et ses multiples astuces pratiques que l'on a rencontré une bonne dizaine de bornes avant Cuffy, lieu où l'on peut traverser l'impressionnant Pont-Canal du Guétin.
Les bords du canal sont agréables, parfois entrecoupés de routes de campagne pittoresque. Nous voilà cependant rapidement trempé jusqu'aux os, et ce dès le deuxième jour de voyage : ça s'annonce funky. Mais comme on aime voir les verres à moitier plein, on peut en conclure que la situation à de forte chance de s'améliorer.
On avait malgré tout prévu des bâches : De quoi bien s'abriter pour un bivouac bien mérité près de Port Thareau afin de repartir au sec et dans les meilleurs conditions possibles le lendemain.
Et certe les conditions étaient meilleures...

dimanche 13 mai 2018

Jour 1 : Le Berry, terre plate

Quoi de mieux pour commencer un périple à vélo que de débuter par du plat ? Un départ de la cathédrale de Bourges direction Nérondes pour se rendre compte du pays plat et de l'immensité des cultures.
C'est en arrivant sur les hauteurs de Nérondes la sueur au cou que le changement s'effectue. Les grands champs de monuculture s'effacent pour laisser place à des prairies où paissent vaches et brebis.
C'est d'ailleurs avec les moutons de la SCEA de l'Arrentement que l'on a passé la journée pour la tonte. Après celle du cou, c'est la sueur des moutons qui nous imprègne (et plus particulièrement les locks de CJ). Un grand merci à toute l'équipe d'attrapeurs-tondeurs et aux moutons qui ce sont bien prêtés au jeu.
On vous retiens au jus dès la prochaine connexion disponible.

Petite présentation

Nous voilà partis sur les routes d'Europe de l'Est avec nos fabuleuses montures. Cette envie de voyage nous as pris après nos études respectives, agronomie et linguistique. L'idée durant ce voyage est justement de mêler ces deux disciplines. Après préparation de nos vélos (un grand merci à l'association Mon Cher Vélo), nous voilà prêt à rouler sur les routes d'Europe. La suite des aventures prochainement.